mercredi 5 novembre 2014

Le chien vieillissant

     Le chien vit à nos côtés Il nous apporte une présence réconfortante au quotidien, une complicité à travers de longues promenades et des parties de jeu. Il nous offre des moments privilégiés de caresses, des échanges de regards qui en disent long Il partage tous les moments importants de notre vie.

     Mais un jour, certains signes apparaissent

Eh oui, comme nous, le chien vieillit ! Lentement, insidieusement, il devient plus lent dans ses mouvements et dans ses réactions. Il montre moins dentrain pour un départ en promenade. Durant les sorties, il passe plus de temps à sentir des odeurs quà gambader autour de nous. Il recherche moins les interactions avec ses congénères. Il ne saute plus dans la voiture avec le même allant. Il devient glouton ou au contraire difficile sur la nourriture. Il se lève la nuit et déambule… 

     Ce processus est inévitable et pourtant nous y pensons peu tant que notre animal est vaillant. Nous gardons toujours à l’esprit quun chien a besoin de bouger, de se dépenser, quil bondit naturellement avec aisance, quil aime courir avec ses congénères, etc.
Nous pensons quil est et sera toujours le même, avec les mêmes intérêts, les mêmes besoins, les mêmes attentes.
Mais, lorsque nous avons la chance de pouvoir garder longtemps notre chien en bonne santé à nos côtés, ce vieillissement vient pourtant inéluctablement sinstaller. 
Les changements se font souvent à notre insu, car les signes extérieurs ne nous permettent pas toujours de mesurer létat réel du chien et ses ressentis : douleurs dans les membres, difficultés à se déplacer, essoufflement, perturbations de la vue et de laudition, difficultés à se contenir (éliminations), troubles de lhumeur, troubles du comportement, plus grande sensibilité, douleurs liées à une maladie (peut-être pas encore décelée), etc. 

Observez attentivement votre chien afin de laccompagner au mieux dans cette évolution, en répondant à ses nouveaux besoins pour ne pas ajouter de stress à son inconfort. N’oubliez pas que le chien manifeste rarement sa souffrance par des pleurs. IL SOUFFRE EN SILENCE.






"BIENVEILLANCE, PATIENCE, TOLÉRANCE ET VIGILANCE"


      Pour l'accompagner au mieux :
Multipliez les habitudes et les rituels ; ils sont rassurants car ils n’obligent pas le chien à s’adapter en permanence.
Pensez que les absences, les séparations, les changements de vie, etc., sont vécus plus difficilement.
Respectez ses temps de sommeil et son besoin d’isolement
Réaménagez plus confortablement son lieu de couchage pour un repos réparateur dans un endroit calme.
Protégez-le des bruits et de l’agitation qui sont facteurs de stress.
Soyez plus respectueux dans les contacts : il peut ne plus supporter certains soins ni même certains touchers.
Ne limitez pas le nombre de sorties, mais privilégiez des terrains plats, adaptez-vous à son allure et raccourcissez éventuellement la durée de la promenade en fonction de ses capacités locomotrices et cardio-respiratoires, ne le laissez pas s’éloigner de trop (il pourrait ne plus vous voir ou vous entendre).
Tenez compte des conditions climatiques : l’humidité (qui éveille les douleurs d’arthrose), le froid et la chaleur (qui peuvent surmener l’organisme).
Aidez-le à monter et descendre les escaliers qui sont à éviter dans la mesure du possible.
Faites preuve de patience : il n’est plus aussi réactif, tant dans ses mouvements et déplacements que dans ses réponses à vos demandes (la vieillesse implique une détérioration des capacités cognitives), tolérez également qu’il n’obéisse plus aussi bien.
Soyez bien conscients que ses éliminations dans l’habitat ne sont pas voulues : n’y réagissez pas et nettoyez en son absence. Des couches spéciales pour chiens peuvent permettre qu’il ne se couche pas dedans. Ne réduisez pas son eau pour qu’il urine moins.
Restez bienveillants : ne le bousculez pas pour qu’il aille plus vite (même si vous êtes pressé), ne vous énervez pas de ses temps prolongés de réaction.
Proposez-lui des jeux qui le fassent chercher, réfléchir. Le jeu joue un rôle très bénéfique pour entretenir la motivation et les fonctions cognitives.
Offrez-lui toute votre affection par des sollicitations fréquentes auxquelles il sera libre de répondre ou pas.

K. Barbéry, comportementaliste, consultante relation homme/chien 
REGARD DE CHIEN


    




lundi 23 décembre 2013

Les animaux sont-ils aussi intelligents que l'homme?


Source : Dominique Mosbergen
http://www.huffingtonpost.fr/2013/12/13/non-nous-ne-sommes-pas-plus-intelligents-que-les-animaux_n_4432763.html
Vous pensez que les humains sont bien plus intelligents que les autres animaux? Pas si vite, Einstein! Des chercheurs de l'université australienne d'Adélaïde démontrent dans un livre à paraître, The Dynamic Human, (trad. L'Homme dynamique, ndr.), que les humains ne sont pas beaucoup plus intelligents que les autres créatures - et que certains animaux peuvent être plus brillants que nous.
"Depuis des millénaires, toutes sortes d’autorités –des autorités religieuses aux éminents savants– répètent la même idée ad nauseam, à savoir que les humains sont connus pour être les plus intelligents du royaume animal", écrit le docteur Arthur Saniotis, le co-auteur du livre et professeur invité à l’école des sciences médicales d'Adélaïde. "Pourtant, la science nous montre que les animaux peuvent avoir des facultés cognitives supérieures à celles des êtres humains."

Les recherches en cours sur l’intelligence et l’évolution du cerveau des primates soutiennent l’idée que les humains ne sont pas les créatures les plus intelligentes de la Terre, a déclaré le docteur Maciej Henneberg, également professeur à l’Université d'Adélaïde, dans un e-mail adressé au Huffington Post.
Les chercheurs ont montré que croire en la supériorité de cette intelligence humaine remonte aux origines de l’agriculture, il y a environ 10.000 ans, quand les humains ont commencé à domestiquer les animaux. L’idée a été renforcée avec l’avènement de la religion organisée, qui soulignait la supériorité des êtres humains sur les autres créatures.
"La thèse de la supériorité cognitive humaine s’est ancrée dans la philosophie et les sciences humaines", explique A. Saniotis. "Même Aristote, qui est probablement le plus influent de tous les grands penseurs, affirmait que les humains étaient supérieurs aux autres animaux de par notre capacité exceptionnelle à raisonner."
Mais la raison n’est qu’une des formes d’intelligence existantes, selon A. Saniotis et M. Hennerberg.
Des intelligences différentes
"Le fait que les animaux ne puissent apparemment pas nous comprendre, et que nous ne les comprenons pas, ne veut pas dire que nos 'intelligences' se situent à des niveaux différents, elles sont juste de nature différente", affirme M. Henneberg.
Certains animaux marquent leur territoire de manière complexe pour communiquer. Les humains ne peuvent pas interpréter ces marquages, a-t-il déclaré, mais "ils sont peut-être aussi riches en information que le monde visuel."
Les orques ont leur propre langage, très complexe, et les dauphins ont des noms individuels –exactement comme nous– formés à partir de sifflements. "Cela veut dire que les dauphins font la distinction entre leur propre personne et les autres", analyse M. Henneberg au HuffPost Science.
Les éléphants, dit-il, pleurent leurs morts et ont une excellente mémoire. Les castors sont capables de construire des barrages et des cabanes souterraines. Les tisserins fabriquent des nids complexes à plusieurs étages. Et cette liste s'allonge.
Que pensent les autres experts de cette argumentation? Le docteur Gordon Burghardt, professeur de psychologie et de biologie de l'évolution à l'Université de Tennessee à Knoxville, a déclaré au Huffington Post qu'il était globalement d'accord avec les affirmations des chercheurs. Il n'est cependant pas en lien avec leur livre.
"De manière générale, on prétend qu'avec le langage et, désormais, l'archivage, nous avons une culture cumulative qui nous permet d'accomplir beaucoup de choses que les autres animaux ne peuvent faire", rappelle le docteur G. Burghardt.
"Mais cela ne veut pas dire que les humains sont supérieurs dans toutes les capacités et à toutes les autres espèces. Comme le gibbon qui n'a pas besoin de maison, nous avons évolué dans des environnements dans lesquels nous n'avons pas à attraper du poisson sous l'eau à main nue, mais les ours bruns le font, et ils le font beaucoup mieux que nous."

samedi 21 décembre 2013

Punir un chien qui grogne ?


Il ne faut JAMAIS PUNIR UN CHIEN QUI GROGNE. 
Le grognement permet au chien de prévenir, dans le but d’éviter le conflit. Il s’agit d’une menace qu’il est essentiel de respecter. En punissant un chien qui grogne, on lui apprend à ne plus grogner et à attaquer directement, sans prévenir. Il ne comprend pas notre réaction et on le rend extrêmement dangereux.
En grognant, le chien exprime quelque chose : une peur, un inconfort, un désaccord, etc. Punir ce comportement ne va pas beaucoup faire avancer les choses, en tout cas pas dans le bon sens, car le comportement risque de se reproduire, et peut-être de plus en plus souvent, et de plus en plus fortement avant d'être abandonné au profit du passage à l'acte (la morsure).



Notre chien aime-t-il se faire caresser ?


Depuis toujours on pense que le chien aime se faire caresser…

Le premier réflexe de la plupart des gens qui rencontrent un chien dans la rue est de chercher à le caresser. Cela sans même se poser la question de savoir s’il en a envie ou pas ?! L’humain, dans ce contexte, n’a souvent jamais vu le chien avant, il ne le connaît pas, et pourtant, cette « familiarité » (attitude que nous jugerions comme telle entre humains) lui semble tout-à-fait naturelle et bienveillante.

Pourtant, la plupart du temps, le chien ne le perçoit pas de la même façon.
Dès son plus jeune âge, le chien n’aime pas être caressé. Il apprend à aimer la caresse au contact de l’humain, si celui-ci sait lui proposer des contacts physiques positifs, agréables.

Pour être sûr que votre chien aime vos caresses, ne les lui imposez pas. Proposez votre main et voyez s’il vient chercher ce contact. Proposez un contact tout doux et voyez s’il vient le rechercher quand vous éloignez votre main… Il s’agit d’un échange, le but de donner une caresse est de faire plaisir…