Source : Swedish
University of Agricultural Sciences, Department of Animal Environment and
Health, Box 7068, 750 07 Uppsala, Sweden - Extrait paru sur “Applied Animal Behaviour Science“, disponible sur
“http://www.journals.elsevierhealth.com “
Traduction libre de K. Barbéry, comportementaliste, consultante relation homme/chien (REGARD DE CHIEN)
Traduction libre de K. Barbéry, comportementaliste, consultante relation homme/chien (REGARD DE CHIEN)
Le but de cette étude était d'étudier l'effet
du temps passé à rester seul sur l'activité cardiaque du chien et sur son
comportement. Douze chiens appartenant à des particuliers, et sans
antécédent de comportements problématiques liés à la séparation, ont été filmés
à trois reprises tandis qu’ils étaient laissés seuls dans leur environnement
familial.
Les trois situations ont duré 1/2 heure, 2 heures et 4 heures.
L’enregistrement vidéo a débuté 10 min avant le départ du propriétaire de la maison et a continué 10 min après son retour, afin d’étudier les interactions entre le chien et le propriétaire, mais aussi le comportement du chien au moment de la séparation.
Les données sur la fréquence cardiaque et sur la variabilité du rythme cardiaque ont été recueillies sur une même période de temps dans chaque situation.
Les comportements ont été analysés isolément, mais également regroupés et définis comme de nouvelles variables : comportements actifs, comportements d’attention, vocalises, interactions initiées par le propriétaire et interactions initiées par chien.
Aucune différence de comportement entre les situations (à intervalles de temps équivalent) n’a été notée avant le retour du propriétaire, néanmoins un certain nombre a été observé au moment des retrouvailles.
Lorsqu’ils étaient laissés seuls 2 et 4 heures, les chiens se sont montrés plus actifs et plus attentifs que lorsqu’ils étaient laissés seuls ½ heure, et ils ont également davantage remué la queue et interagit avec leurs propriétaires. Ils se sont plus léchés les babines et leur corps tremblait davantage au retour du propriétaire après une longue période de séparation.
Lorsqu’ils étaient laissés 2 heures, leur fréquence cardiaque avait tendance à être plus élevée au cours des deux premières minutes après les retrouvailles que lorsqu’ils étaient laissés seuls ½ heure.
Les trois situations ont duré 1/2 heure, 2 heures et 4 heures.
L’enregistrement vidéo a débuté 10 min avant le départ du propriétaire de la maison et a continué 10 min après son retour, afin d’étudier les interactions entre le chien et le propriétaire, mais aussi le comportement du chien au moment de la séparation.
Les données sur la fréquence cardiaque et sur la variabilité du rythme cardiaque ont été recueillies sur une même période de temps dans chaque situation.
Les comportements ont été analysés isolément, mais également regroupés et définis comme de nouvelles variables : comportements actifs, comportements d’attention, vocalises, interactions initiées par le propriétaire et interactions initiées par chien.
Aucune différence de comportement entre les situations (à intervalles de temps équivalent) n’a été notée avant le retour du propriétaire, néanmoins un certain nombre a été observé au moment des retrouvailles.
Lorsqu’ils étaient laissés seuls 2 et 4 heures, les chiens se sont montrés plus actifs et plus attentifs que lorsqu’ils étaient laissés seuls ½ heure, et ils ont également davantage remué la queue et interagit avec leurs propriétaires. Ils se sont plus léchés les babines et leur corps tremblait davantage au retour du propriétaire après une longue période de séparation.
Lorsqu’ils étaient laissés 2 heures, leur fréquence cardiaque avait tendance à être plus élevée au cours des deux premières minutes après les retrouvailles que lorsqu’ils étaient laissés seuls ½ heure.
Selon les résultats de cette étude, l'effet du
temps passé seul s’est illustré chez les chiens par un accueil plus
enthousiaste du propriétaire, par une activité physique plus importante et
une plus grande attention au retour du propriétaire, ceci déjà après
2 heures de séparation.
Bien que cette étude ne puisse distinguer si les chiens étaient conscients de la durée de séparation (mais ne le montraient pas) ou s’ils l’ignoraient jusqu’au retour de leur propriétaire, elle confirme que les chiens sont bien affectés par le temps lorsqu’ils sont laissés seuls à la maison.
Bien que cette étude ne puisse distinguer si les chiens étaient conscients de la durée de séparation (mais ne le montraient pas) ou s’ils l’ignoraient jusqu’au retour de leur propriétaire, elle confirme que les chiens sont bien affectés par le temps lorsqu’ils sont laissés seuls à la maison.
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